Si on tâche encore de convaincre une partie de la population que M. Musk n’est pas un transhumaniste, ces deux articles en anglais vous éclaireront sur ses objectifs technologiques et politiques, dans le sillon de son grand-père maternel, Joshua Haldeman, un fervent partisan de la technocratie, qui a été directeur de la recherche et finalement chef du parti Technocracy, Inc. au Canada :
These techno-utopians wanted to put scientists in charge of government
Technocracy Incorporated was founded in New York City in 1933 as an educational and research organization promoting a radical restructuring of political, social and economic life in Canada and the United States, with science as its central operating principle.
Elon Musk’s grandfather belonged to a political party that believed the world should be governed by technology. Newspapers at the time described it as having ‘the tone of an incipient Fascist movement.’
Elon Musk’s grandfather Joshua Haldeman was a raging racist and anti-semite, per the Atlantic. He also strongly believed in technocracy at one point in his life.
Dans le texte mis en lien ci-dessus, j’aimerais mettre en lumière un passage référant à un autre article aux propos tendancieux :
« According to a deep dive from the Atlantic on the life of Haldeman, the Canadian chiropractor was a radical conspiracy theorist who spent the beginning of his career as part of a group known as Technocracy Incorporated. »
Les personnes qualifiées de « complotistes » — terme forgé de toutes pièces et véhiculé dans les médias pour discréditer les points de vue qui dérangent la doxa — ne sont pas celles qui complotent, mais bien celles qui remettent en question l’honnêteté des conclusions ou décisions officielles des autorités élues ou non élues.
Parmi ces « complotistes » et autres « théoriciens du complot », les plus activistes pourraient être qualifiés de « radicaux » par ceux que leurs propos ou efforts menacent. Non seulement les personnes disparates incluses dans la catégorie « complotistes » ne soutiendraient pas des visées technocratiques, mais elles les exposent, en s’évertuant à communiquer et défendre les faits de la science empirique, les droits et les lois de la démocratie réelle, justement afin d’éviter toute forme de fascisme de s’installer dans notre société.
Le cas d’Elon Musk et de sa famille est bien pratique pour servir à mettre dans le même bateau, aux yeux de l’opinion publique, des « conspirationnistes » qui mijotent un plan pour prendre le contrôle de la planète et des citoyens ou scientifiques honnêtes qui subissent la censure des médias parce qu’ils veulent simplement faire entendre leur point de vue indésirable pour ceux qui veulent justement, de toute évidence, imposer une technocratie mondiale sous le radar des journalistes.
Bien entendu, on serait confus à moins…
Mouvement technocratique – Wikipédia
Le mouvement technocratique est un mouvement social promouvant un ordre social technocratique, qui a connu une certaine importance et notoriété dans les années 1930 aux États-Unis et au Canada, au plus fort de la Grande Dépression.